Rester dans une situation qui ne nous convient pas, ne pas aller mieux malgré l’envie d’y arriver, tomber sans cesse sur les mêmes personnes « toxiques », rencontrer les mêmes problèmes avec des personnes différentes, répéter les mêmes erreurs, etc, etc , etc.
On a déjà tous connu un cas comme ceux-là et/ou nous connaissons peut-être des personnes dans l’un de ces cas. L’un ou l’autre, lire la suite de cet article vous sera utile pour vous aider à vous en sortir, ou aider quelqu’un de votre entourage.
Bloqué dans une situation ou face un problème qui s’avère répétitif dans le temps, il est possible qu’on ne trouve pas la solution et qu’on reste dans ce cercle vertueux.
Une réponse radicale serait de vous dire : « S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème » ! Mais je ne vais pas vous laisser là-dessus bien entendu, cependant gardez-la dans un coin de votre tête car elle pourrait vous être utile à un moment de votre vie.
> Revenons-en à nos moutons : « Rien ne changera si tu ne changes rien »
Il est souvent plus instinctif d’accuser les autres plutôt que se remettre en question. Quand je dis les « autres », cela peut être des personnes, une situation, un environnement, une loi, un règlement/des mesures (clin d’œil aux conséquences de la crise sanitaire), notre éducation, notre enfance, ou tout autre chose qui ne vient pas de nous mais de l’extérieur.
Bref, autant d’excuses que l’on pourra trouver pour rejeter la faute et justifier le fait qu’on ne s’en sort pas ! (Attention, je ne dis pas non plus que la faute ne vient jamais des autres. Si tel est le cas, je vous inviterai à lire un prochain article là-dessus.)
De ce fait, vous pouvez faire une chose à partir de maintenant : culpabiliser. Oui culpabiliser peut avoir du bon. Vous pouvez culpabiliser d’être le seul acteur en mesure de trouver une solution et de ne rien faire pour changer la donne. Il n’est pas trop tard pour changer, alors utilisez ce sentiment pour avancer.
Exemple 1 imagé : « Je suis en voiture, face à moi un mur que je veux franchir. Je démarre, je fonce dedans, je ne l’ai pas traversé, je me retrouve toujours du même côté. Je recule, je recommence. Encore et encore. Résultat : je suis toujours du même côté, je me dis que ce n’est pas possible de le franchir et j’abandonne ou je continue à refaire la même chose qui est de foncer dedans. »
Oui c’est un peu exagéré comme image mais vous allez comprendre.
Exemple 2 concret : « Je suis parent, mon enfant joue à sa console, il est temps de manger, je l’appelle une fois, deux fois, trois fois, je crie, je hurle, il ne vient pas. Et chaque soir c’est la même bagarre. Chaque soir, il vient à table lorsqu’il en a envie, parfois le diner est même froid. Résultat : mon enfant ne m’écoute pas, je n’ai aucune autorité, cela m’énerve, je m’épuise.»
Analyse : Vous remarquerez de manière évidente que le processus mis en place pour résoudre les problèmes (1 et 2) ne fonctionne pas. J’entends déjà certains dire « oui mais parfois ça marche ». Oui, à force de foncer dans le mur peut-êtrequ’un jour il se brisera … Le mur aura des fissures et votre voiture sera certainement très abîmée, dans le cas 2 vous l’aurez compris, votre enfant aura eu une faille et vous serez toujours épuisée, sans autorité.
Conclusion : Nul ne sert à quelque chose de répéter quelque chose qui ne fonctionne pas. Soyez patient oui, essayez quelques fois oui, mais ne soyez pas buté. Ne vous plaignez pas d’avoir un problème si vous ne changez rien. Ainsi vous l’aurez compris : la solution est de changer. Changer le processus/la stratégie.
! Mais attention : pour accepter de changer de processus/stratégie, cela commence par une remise en question ! Il faut accepter qu’on a « échoué ». Sans cela, vous n’irai pas explorer d’autres possibilités, vous n’en verrez même peut-être pas et vous remettrez en question les autres solutions (rappel : justifier le fait qu’on s’en sort pas, énoncé plus haut). Rassurez-vous rien n’est grave à ça. Prenez-le comme un jeu, un apprentissage qui vous fera grandir.
Imaginez un jeu où plusieurs portes sont à ouvrir.
Maintenant jouons et voyons ce qu’on peut faire :
Pour l’exemple 1 :
- But : franchir un mur.
- Tentative ratée : foncer dedans.
- Question : Quelles autres possibilités puis-je envisager ?
- Réponses : Sortir de la voiture et le franchir à pied en sautant par-dessus, contourner le mur, autre ?
- Résultat : j’ai suis de l’autre côté du mur, mission accomplie.
- Conclusion : cela demandera peut-être plus d’effort mais vous amènera sans doute plus vite à la solution.
Pour l’exemple 2 :
- But : que mon enfant vienne à table pour le diner au moment opportun.
- Tentative ratée : m’énerver.
- Question : Quelles autres possibilités puis-je envisager ?
- Réponses : Ne pas préparer son assiette s’il n’est pas à l’heure, le responsabiliser, lui expliquer l’importance pour moi qu’il soit à table à l’heure (car oui au fond, pourquoi insistez-vous qu’il soit à table pour diner ?), autre ?
- Résultat : Quand il verra qu’il doit préparer lui-même son assiette il se rendra peut-être compte que c’est plus facile d’arriver à l’heure à table (pour les plus fainéants), le fait de prendre sa vie en main et se sentir plus adulte le fera réagir, faire plaisir à son parent car il a compris l’importance de passer un moment en famille, etc.
- Conclusion : Ici vous voyez que ce qu’il se passera dans sa tête ne dépend pas de vous mais de ce que vous allez utiliser comme stratégie. Laissez un peu de temps entre votre stratégie et sa réaction, cela doit aussi cheminer dans son esprit. N’abandonnez pas au premier essai, chaque apprentissage prend un certain temps selon chaque individu.
Pour clôturer cet article : Explorez, jouez, testez ! Si vous souhaitez nous partager vos expériences, astuces, nous serons ravis de les lire donc n’hésitez pas à nous les envoyer par mail.
Vous remarquerez que nous avons souligné « lui expliquer l’importance » dans le texte plus haut : la raison est que chaque action que nous entreprenons doit avoir un sens/un but pour que l’on puisse atteindre. De plus, il faut s’interroger quant à ce but à savoir s’il est important, nécessaire, pour qui (est-ce juste pour moi ou pour l’autre ? Est-ce que je suis capable de concevoir que ce qui est important pour moi ne l’est pas pour l’autre et de ce fait lâcher prise ?), etc. Nous en parlerons dans un prochain article.
Une question pour nous ? Contactez-nous.
Au plaisir de vous rencontrer !
L’équipe PNM.
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